Nelson Mandela aurait eu 100 ans en 2018. Il s’est révélé au cours d’un procès historique qui a duré 9 mois (1963-1964). Mais il n’était pas seul : sept co-accusés (cinq Noirs, un Blanc, un Indien) ont été condamnés avec lui au bagne à perpétuité. Pour faire revivre ce « procès du siècle », jamais filmé, le journaliste Nicolas Champeaux (ex-RFI) et le cinéaste Gilles Porte ont puisé dans 256 heures d’archives sonores numérisées et restaurées par l’INA en 2016 à la demande de l’Afrique du Sud. Un film constitué également d’images d’archives, de séquences d’animations et de témoignages d’anciens compagnons de Nelson Mandela restés plus d’un quart de siècle en prison…
Espoir… Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié.
L’envie a empoisonné l’esprit des hommes, a barricadé le monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang. Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes. Les machines qui nous apportent l’abondance nous laissent dans l’insatisfaction. Notre savoir nous a fait devenir cyniques. Nous sommes inhumains à force d’intelligence, nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop. Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d’humanité.
Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités humaines, la vie n’est plus que violence et tout est perdu.
Les avions, la radio nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté de l’être humain, que dans la fraternité, l’amitié et l’unité de tous les hommes.
En ce moment même, ma voix atteint des millions de gens à travers le monde, des millions d’hommes, de femmes, d’enfants désespérés, victimes d’un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.
Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité. Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu’il faut faire et ce qu’il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.
Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.
Vous n’êtes pas des machines.
Vous n’êtes pas des esclaves.
Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur.
Vous n’avez pas de haine, sinon pour ce qui est inhumain, ce qui n’est pas fait d’amour.
Soldats ne vous battez pas pour l’esclavage mais pour la liberté.
Il est écrit dans l’Evangile selon Saint Luc « Le Royaume de Dieu est dans l’être humain », pas dans un seul humain ni dans un groupe humain, mais dans tous les humains, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir, le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur. Vous, le peuple, vous avez le pouvoir, le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.
Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l’occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.
Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n’ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s’affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.
Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !
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La culture de paix, ce sont des mots, des actions, des idées, des espoirs, des craintes
album jeunesse – facebook – liens – arts – communiquer – entrant/sortant – respecter – veiller – réactif – Victor Orban – collégial – réflexion théorique – hospitalité – ouverture – coopération – pôle – sortie – continuité – action – ramification – école – télévision – Mucem – histoire/mémoire – initiative publique – rencontre – échange – ouverture – livres et films – mensonge (?) – manipulation – esclaves – courage – supporter – reportage – barrières – philosophie – compétition (?) – se rassembler – écriture – émancipation – espoir – comprendre – Mandela – différence – tolérance – idées – réseau – international – humour – local – créatif – tendresse – l’olivier – partager – résister – pub – méfi ! – co voiturage – Jaurès – chanter – publics – guerre – Méditerranée – aider – oser – minorités – messages – sourire – voisins vigilants – tolérance – aimer la différence – langue – enfant – habiter – construire avec d’autres que moi –
Pouce ! La paix ! Que voulons-nous construire ensemble ?
« Pousser la paix », c’est s’enrichir de manifestations (spectacles, musées, conférences, films, etc.) qui ont lieu dans l’espace marseillais, voire y participer. Lesquels ?
La CdP, cela se vit, y compris dans notre manière de fonctionner au sein de notre association. Comment imaginer un type de fonctionnement entre nous qui soit en accord avec la CdP ?
Prévoir des moments de préparation collectifs : Qui viendra ?
Des temps de rencontre et de réflexion. De la pensée et du sens. De la recherche.
Des réunions autour de projets préparés en sous-groupes qui imaginent la gestion, la communication, les points chauds, les aspects matériels (finance, local).
Un café philo, des soirées lectures et partages.
Des sorties communes. Des impros.
Comment communiquer autour de notre façon de penser la CdP
Site Internet cultiverlapaix.fr et les plaquettes.
Communication et provocation ! Demander à la ville ce qu’il en est des panneaux « ville de paix ».
Créer une page Facebook et développer autour un réseau qui parle de l’association, de ses actions, de ses liens avec les autres.
Prévoir des moments réguliers de travail : un cadre de réflexion au moins une ou deux fois par mois où toutes les six semaines.
Nous mettre en lien avec Méfi !
Participez à des événements culturels en partenariat.
la CdP ce sont des pratiques mais aussi – du local au global – des « questions chaudes » (les pts théoriques)
Quelles sont celles qui nous préoccupent le plus ?
Comment le rôle de l’école se réinterroge dans une société de plus en plus individualiste et individualisée où la violence se banalise ?
Quelle évolution de l’école en rapport avec la société ?
Comment agir ? De qui cela doit-il venir ? Du local au global, avec une prise de conscience des publics concernés ?
La question des moyens (locaux, humains), de l’investissement des communes !
La folie de l’évaluation (Roland Gori) et ses effets à tous les étages de la société. Elle enfante l’exclusion, le racisme, etc.
La vidéo surveillance et la tranquillité publique : quel rapport ? Un paradoxe à mettre en débat.
La question de la loi et de son respect dans un contexte d’état d’urgence.
La question de l’énergie qui est entrain de se mettre en place. Contre la fermeture, le blocus, la déshumanisation. La résistance contre l’impuissance.